Découvrez la petite histoire d’une belle aventure...
En 2013, lors des célébrations du 75e anniversaire de la Coopérative de Charlesbourg, la Société d’histoire de Charlesbourg a proposé d’écrire la petite histoire de cette belle aventure. Nous avons évidemment dit oui!
1938 - 1953
1938, l’aventure commence!
Après avoir formé un premier Syndicat coopératif agricole en 1936, Émile Gauthier, Pierre Déry et 23 autres membres dissolvent le Syndicat en 1938 et investissent chacun 50 $ pour fonder la Société agricole de Charlesbourg. Cette nouvelle coopérative répond aux besoins des agriculteurs qui souhaitent regrouper leurs achats et avoir un point de vente pour écouler leur production. La Société pratique alors des prix uniformes pour tous, distribue ses surplus en fin d’année et exige des produits emballés, classifiés et de bonne qualité.
1944, qui s’agrandit… grandit
1953, la raison sociale de la coopérative change
Comme la coopérative est graduellement passée d’une Société coopérative agricole à un magasin d’alimentation, sa raison sociale doit changer. Elle portera désormais le nom de Coopérative de Charlesbourg, laquelle conservera tout de même une section pour répondre aux besoins des agriculteurs.
1962 - 1968
1962, les femmes prennent leur place
L’Association des dames coopératives de Charlesbourg voit le jour en 1962. Son mandat : conseiller les membres dans leurs achats de produits d’épicerie et de boucherie et utiliser notamment des timbres-primes pour fidéliser la clientèle.
1963, nouveau déménagement!
Un comité spécial met sur pied un syndicat coopératif immobilier pour organiser une collecte de fonds auprès du public. Pendant deux mois, 34 coopérateurs feront du porte-à-porte et réussiront à amasser 8 800 $ en souscriptions. Avec 24 800 $ à son crédit et de solides garanties morales, la Coop obtient un prêt de l’Union catholique des cultivateurs. Le 9 décembre 1963, le nouvel immeuble, bâti sur la 3e Avenue Ouest à l’angle de la 73e Rue au coût de 55 000 $, reçoit la bénédiction du curé de la paroisse.
1968, on adopte le concept Cooprix
Ce concept consiste à offrir des ventes exclusives aux membres, des ristournes à la collectivité et de faire la promotion des intérêts du consommateur. On abandonne les spéciaux de fin de semaine, on met fin à la livraison et au service à l’auto et on augmente l’offre des produits du Québec. Les ventes atteignent une moyenne de 50 000 $ à 60 000 $ par semaine!
1972 - 1996
1972, La Fédération des magasins Coop ouvre deux nouveaux points de vente
Plutôt que d’agrandir le magasin de Charlesbourg, la Fédération des magasins Coop décide de doter Sainte-Foy et Lévis de deux nouveaux Cooprix. Naît alors la Coopérative de consommation des Deux-Rives, dont Charlesbourg fait partie. Le nombre des membres passe alors de 3 929 à 14 346 et les ventes annuelles des trois points de services s’élèvent à plus de 6,7 millions de dollars. À la Coop de Charlesbourg, les ventes ne cessent d’augmenter, mais, faute de publicité adéquate et en raison d’une expansion sans doute trop rapide, la clientèle de Sainte-Foy et de Lévis n’est pas au rendez-vous. En 1974, la Fédération rachète les succursales déficitaires dans le but de les revendre à des associations locales. Le magasin de Charlesbourg reprend alors son autonomie et, du même coup, son nom de Coopérative des consommateurs de Charlesbourg.
1977, l’aspect social de la coopération reprend ses droits
Les préoccupations sociales du mouvement coopératif reviennent au centre des discussions : information aux clients, achat de produits équitables et nutritifs, contre-publicité sur le tabac, éducations à la saine alimentation et à la coopération, protection du consommateur, etc. On implante également un régime d’épargne-retraite pour les employés et on met de l’avant les avantages d’être membre de la Coop.
1979, un second point de vente à Orsainville
Les finances vont bon train et la Coop de Charlesbourg compte déjà 6 000 membres. On décide alors d’ouvrir un deuxième magasin au 7010, boulevard du Jardin. Cependant, la crise économique de 1981 n’épargne pas la Coop d’Orsainville qui, malgré des ventes au-dessus des prévisions, continue de creuser un déficit toujours plus important.
1984, changement de fournisseur
La Coop de Charlesbourg achète désormais auprès du groupe Hudon et Deaudelin, mandataire de la bannière IGA Boniprix. Les produits de marque maison vont augmenter les ventes, mais la concurrence est féroce dans la région de Québec.
1996, vente du magasin dans le secteur Orsainville
La concurrence des supermarchés privés oblige le système coopératif à rivaliser d’efforts pour se maintenir dans la course. En 1996, la vente du magasin d’Orsainville à Hudon et Deaudelin allège la dette de la Coop de Charlesbourg qui frôle la faillite.
2002 - 2019
2003, la Coop est relocalisée
L’idée d’une relocalisation commence à germer dans les esprits en 2002. Sobey’s acquiert donc un terrain à l’angle des boulevards Loiret et Louis‑XIV et y construit le nouveau magasin de la Coop d’une superficie de 35 000 pi2. L’inauguration officielle aura lieu en 2003 et à peine quatre ans plus tard, un agrandissement de 10 000 pi2 s’impose. Cette décision de relocalisation et d’agrandissement permet à la Coop de retrouver sa santé financière et de profiter d’un environnement en pleine expansion.
2013, 75 ans et un bilan de santé impeccable!
Pour célébrer cet anniversaire en beauté, les quelque 5000 membres se partagent une ristourne de 150 000 $ sur un chiffre d’affaires de plus de 30 M$. De plus, près de 40 organismes (aînés, Patro, paroisses, milieux scolaire, sportif, environnemental et communautaire) bénéficient de la santé financière de la Coop. Le magasin compte alors 52 employés permanents et 95 à temps partiel pour une masse salariale de 3,4 M$. La santé financière de la Coop est au beau fixe et l’avenir s’annonce prometteur.
2013 à 2019
Grands travaux de rénovation! Le magasin se modernise en 2017 et ouvre une toute nouvelle section santé Rachelle Béry.
1938 - 1953
1938, l’aventure commence!
Après avoir formé un premier Syndicat coopératif agricole en 1936, Émile Gauthier, Pierre Déry et 23 autres membres dissolvent le Syndicat en 1938 et investissent chacun 50 $ pour fonder la Société agricole de Charlesbourg. Cette nouvelle coopérative répond aux besoins des agriculteurs qui souhaitent regrouper leurs achats et avoir un point de vente pour écouler leur production. La Société pratique alors des prix uniformes pour tous, distribue ses surplus en fin d’année et exige des produits emballés, classifiés et de bonne qualité.
1944, qui s’agrandit… grandit
1953, la raison sociale de la coopérative change
Comme la coopérative est graduellement passée d’une Société coopérative agricole à un magasin d’alimentation, sa raison sociale doit changer. Elle portera désormais le nom de Coopérative de Charlesbourg, laquelle conservera tout de même une section pour répondre aux besoins des agriculteurs.
1962 - 1968
1962, les femmes prennent leur place
L’Association des dames coopératives de Charlesbourg voit le jour en 1962. Son mandat : conseiller les membres dans leurs achats de produits d’épicerie et de boucherie et utiliser notamment des timbres-primes pour fidéliser la clientèle.
1963, nouveau déménagement!
Un comité spécial met sur pied un syndicat coopératif immobilier pour organiser une collecte de fonds auprès du public. Pendant deux mois, 34 coopérateurs feront du porte-à-porte et réussiront à amasser 8 800 $ en souscriptions. Avec 24 800 $ à son crédit et de solides garanties morales, la Coop obtient un prêt de l’Union catholique des cultivateurs. Le 9 décembre 1963, le nouvel immeuble, bâti sur la 3e Avenue Ouest à l’angle de la 73e Rue au coût de 55 000 $, reçoit la bénédiction du curé de la paroisse.
1968, on adopte le concept Cooprix
Ce concept consiste à offrir des ventes exclusives aux membres, des ristournes à la collectivité et de faire la promotion des intérêts du consommateur. On abandonne les spéciaux de fin de semaine, on met fin à la livraison et au service à l’auto et on augmente l’offre des produits du Québec. Les ventes atteignent une moyenne de 50 000 $ à 60 000 $ par semaine!
1972 - 1996
1972, La Fédération des magasins Coop ouvre deux nouveaux points de vente
Plutôt que d’agrandir le magasin de Charlesbourg, la Fédération des magasins Coop décide de doter Sainte-Foy et Lévis de deux nouveaux Cooprix. Naît alors la Coopérative de consommation des Deux-Rives, dont Charlesbourg fait partie. Le nombre des membres passe alors de 3 929 à 14 346 et les ventes annuelles des trois points de services s’élèvent à plus de 6,7 millions de dollars. À la Coop de Charlesbourg, les ventes ne cessent d’augmenter, mais, faute de publicité adéquate et en raison d’une expansion sans doute trop rapide, la clientèle de Sainte-Foy et de Lévis n’est pas au rendez-vous. En 1974, la Fédération rachète les succursales déficitaires dans le but de les revendre à des associations locales. Le magasin de Charlesbourg reprend alors son autonomie et, du même coup, son nom de Coopérative des consommateurs de Charlesbourg.
1977, l’aspect social de la coopération reprend ses droits
Les préoccupations sociales du mouvement coopératif reviennent au centre des discussions : information aux clients, achat de produits équitables et nutritifs, contre-publicité sur le tabac, éducations à la saine alimentation et à la coopération, protection du consommateur, etc. On implante également un régime d’épargne-retraite pour les employés et on met de l’avant les avantages d’être membre de la Coop.
1979, un second point de vente à Orsainville
Les finances vont bon train et la Coop de Charlesbourg compte déjà 6 000 membres. On décide alors d’ouvrir un deuxième magasin au 7010, boulevard du Jardin. Cependant, la crise économique de 1981 n’épargne pas la Coop d’Orsainville qui, malgré des ventes au-dessus des prévisions, continue de creuser un déficit toujours plus important.
1984, changement de fournisseur
La Coop de Charlesbourg achète désormais auprès du groupe Hudon et Deaudelin, mandataire de la bannière IGA Boniprix. Les produits de marque maison vont augmenter les ventes, mais la concurrence est féroce dans la région de Québec.
1996, vente du magasin dans le secteur Orsainville
La concurrence des supermarchés privés oblige le système coopératif à rivaliser d’efforts pour se maintenir dans la course. En 1996, la vente du magasin d’Orsainville à Hudon et Deaudelin allège la dette de la Coop de Charlesbourg qui frôle la faillite.
2002 - 2019
2003, la Coop est relocalisée
L’idée d’une relocalisation commence à germer dans les esprits en 2002. Sobey’s acquiert donc un terrain à l’angle des boulevards Loiret et Louis‑XIV et y construit le nouveau magasin de la Coop d’une superficie de 35 000 pi2. L’inauguration officielle aura lieu en 2003 et à peine quatre ans plus tard, un agrandissement de 10 000 pi2 s’impose. Cette décision de relocalisation et d’agrandissement permet à la Coop de retrouver sa santé financière et de profiter d’un environnement en pleine expansion.
2013, 75 ans et un bilan de santé impeccable!
Pour célébrer cet anniversaire en beauté, les quelque 5000 membres se partagent une ristourne de 150 000 $ sur un chiffre d’affaires de plus de 30 M$. De plus, près de 40 organismes (aînés, Patro, paroisses, milieux scolaire, sportif, environnemental et communautaire) bénéficient de la santé financière de la Coop. Le magasin compte alors 52 employés permanents et 95 à temps partiel pour une masse salariale de 3,4 M$. La santé financière de la Coop est au beau fixe et l’avenir s’annonce prometteur.
2013 à 2019
Grands travaux de rénovation! Le magasin se modernise en 2017 et ouvre une toute nouvelle section santé Rachelle Béry.